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Une justice, et une seule, pour tous
30/09/2009 16:35
Les scandales Polanski
Depuis hier, nous avons droit à un déferlement médiatique de soutiens à Roman Polanski, arrêté à Zurich alors qu’il venait participer à une cérémonie. Artistes et même ministres n’ont pas de mots assez forts pour dénoncer les pratiques de la justice américaine. Mais le scandale est-il là ?
Une sombre affaire
Roman Polanski semble être tombé dans un piège. Il était invité en Suisse pour recevoir un prix pour l’ensemble de sa carrière et a donc été arrêté pour une affaire remontant à 1977. Les défenseurs du réalisateur soulignent certaines faiblesses du dossier. La victime déclare ne pas vouloir poursuivre la procédure, d’autant plus qu’elle a été dédommagé par le cinéaste. Et les plus de trois décennies passées font que certains appellent à un droit de prescription.
Mais cette interprétation est un peu trop facile. Car l’examen pris avec recul des faits fait froid dans le dos. En 1977, après des séances de photos avec une jeune mannequin de 13 ans (l’âge d’un élève de 5ème), Roman Polanski aurait fait boire l’adolescente, puis l’aurait drogué avant d’avoir des relations sexuelles avec elle, alors qu’il avait plus de 40 ans… Le réalisateur a été poursuivi pour viol sur mineur. Dans le cas d’une gamine de 13 ans, qu’il aurait fait boire et droguée, on pourrait plaider pour des circonstances aggravantes.
Une défense nauséabonde
Et c’est là que les réactions de soutien au réalisateur dépassent les limites de l’indécence. Hier, sur Europe 1, Costa-Gavras affirmait, sans être contredit, que la pauvre gamine faisait 25 ans plutôt que 13 en 1977. Mais bien sûr ! Il a ensuite fait un long couplet sur le fait que Roman Polanski était un des plus grands réalisateurs de cinéma et qu’on ne pouvait pas lui faire ça. Cela signifie-t-il que s’il n’était qu’un péquin moyen, alors la justice devrait suivre son cours ?
Pire, le réalisateur a eu droit à un soutien sans retenue de ministres de la République. Bernard Kouchner, a jugé « absolument épouvantable » l’arrestation du réalisateur « pour une histoire ancienne, qui n’a pas vraiment de sens ». On se frotte les yeux en lisant de telles âneries. Ne serait-ce pas cette affaire de viol qui est « absolument épouvantable » et le soutien au réalisateur « qui n’a pas vraiment de sens » ? Quand à Frédéric Mitterrand, il a osé parler de son émotion et celle de tous les Français…
Certes, la justice américaine a un fonctionnement particulier, mais voler au secours d’un homme, qui, à plus de 40 ans, a fait boire une gamine de 13 ans pour coucher avec elle, est également anormal. Le scandale n’est pas l’arrestation de Polanski mais bien le soutien apporté, entre autres, par des ministres. Pauvre République !
Laurent Pinsolle
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Les causes fondamentales de la crise ne sont pas traitées
29/09/2009 15:54
Deux ou trois choses que je sais de la crise,
par Jean-Paul Fitoussi, Le Monde, 24 septembre 2009
La croissance du PIB est redevenue positive, les Bourses reprennent leur ascension, les banques renouent avec les profits et l’on commence à affirmer, de façon de plus en plus pressante, l’exigence du retour au monde d’avant. Il faudrait au plus vite mettre en oeuvre une exit strategy. L’expression ne signifie pas, comme on pourrait le croire, stratégie de sortie de crise, mais stratégie de sortie de l’Etat des affaires économiques.
L’accumulation de dette publique comme celle de liquidités font renaître la crainte même qui a présidé à l’organisation du monde d’avant, celle du retour de l’inflation. Que ces accumulations soient conséquences de l’errance des marchés ne change rien à l’analyse tant on a tôt fait, dans un monde déserté par la mémoire, de rendre les effets coupables des causes.
Prendre au sérieux cette exigence conduirait en réalité à cultiver les germes de reproduction de la crise. Car, de fait, cette crise ne trouve son origine ni dans la dette publique ni dans l’inflation. C’est une crise financière reflétant un dysfonctionnement majeur des marchés financiers. Pour autant, elle n’est que partiellement imputable à la myopie de ces derniers et au comportement tantôt prédateur tantôt moutonnier de leurs acteurs. J’ai la conviction que des causes plus profondes sont elles-mêmes à l’origine de l’implosion du système financier.
Le dernier quart de siècle ne fut pas, dans les pays riches, favorable au monde du travail, dans sa très grande majorité. Les inégalités se sont creusées presque partout, comme il ressort des études des grandes organisations économiques internationales. La crise n’est-elle pas née au coeur du système capitaliste contemporain, les Etats-Unis, là où les inégalités ont le plus augmenté ? Le corollaire de la montée des inégalités de revenu est une faiblesse structurelle de la demande globale, puisque ceux qui dépensent tout ont moins à dépenser, tandis que ceux dont la dépense n’est qu’une faible fraction de leur revenu voient celui-ci augmenter encore.
Dans ce contexte, la politique monétaire, instrument privilégié de régulation de la demande globale, se doit d’être expansionniste. Elle devient endogène à l’état des inégalités. La baisse des taux d’intérêt facilite l’accès au crédit et la croissance de l’endettement privé. L’autre face du phénomène est qu’une fraction très faible de la population (moins de 1 pour cent, si ce n’est 1 pour mille) voit ses revenus croître dans des proportions considérables. Elle recherche alors des occasions d’investissement et, soit directement, soit par la médiation du système financier qui lui promet monts et merveilles, contribue à la formation de bulles spéculatives - des prix d’actifs (immobiliers, financiers) qui enflent bien au-delà de leur valeur réelle.
La beauté de la chose est qu’alors tout semble pour le mieux dans le meilleur des mondes. Le système apparaît équilibré, puisque à la montée de l’endettement privé correspond une augmentation de la valeur des actifs, ce qui donne l’impression que la richesse nette des ménages ne s’est pas réduite, voire a augmenté. Lorsque le marché corrige brutalement ses excès, le système s’effondre, la plupart des débiteurs devenant insolvables.
La mécanique de crise est implacable. La montée des inégalités ne peut que conduire à un relâchement de la politique monétaire et, dans un marché financier peu régulé, à un envol du prix des actifs.
Mais un second élément a contribué à la fois à déprimer la demande globale et à alimenter les marchés en liquidités : l’accumulation de réserves par les pays émergents. La crise asiatique de 1997 leur a enseigné qu’il valait mieux éviter la tutelle des institutions internationales. Les pays contraints d’avoir recours au Fonds monétaire international (FMI) avaient alors payé un lourd tribut en termes de croissance économique, de souffrance sociale et de perte de souveraineté. Echaudés par cet épisode, ils ont choisi de s’autoassurer contre l’instabilité macroéconomique du monde, en accumulant des réserves en dollars. C’était autant de soustrait à la demande mondiale, et c’était autant de liquidités nouvelles alimentant la déraison des marchés financiers.
Ces deux causes structurelles sont, hélas, appelées à perdurer. Le retour de la croissance est une bonne nouvelle. Elle signifie que la chute de la demande globale a été interrompue grâce à l’action des Etats. Il reste que le PIB mondial est aujourd’hui 4 à 5 points plus bas que ce qu’il était avant la crise. Il faudra plusieurs années de croissance pour rattraper ce niveau. En attendant, le chômage - vrai marqueur de la crise - continuera d’augmenter.
Aussi, une exit strategy permettrait peut-être le retour au monde "d’avant", mais sans avoir aucunement remédié à ce qui l’a fait s’effondrer. La croissance des inégalités n’est pas le fruit du hasard, mais celui d’une conception particulière de la "vertu économique" qui place au coeur des politiques publiques la concurrence fiscale et sociale. De même, l’accumulation de réserves en guise d’assurance dans les pays émergents est le reflet des carences dans l’organisation de la gouvernance du monde, et notamment l’absence d’une monnaie de réserve réellement internationale. Nous ne sortirons de la crise qu’à condition de vouloir la comprendre : le G20 le voudra-t-il ?
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Souvenir
28/09/2009 21:47
Ce jour, nous commémorons le 51ème anniversaire de la naissance de la Vème République, voulue par le Général De Gaulle pour libérer la République du carcan parlementariste qui la sclérosait. Cette République, la meilleure d'entre tous, sera acceptée par le peuple de France avec 79.2% d'avis favorable. C'était l'époque où l'on respectait encore l'avis des Français... Depuis, avec l'arrivée de Sarkozy, c'est le parlementarisme croupion qui tend à revenir au devant de la scène. Il est donc temps que le Gaullisme resurgisse pour sauver à nouveau la France de l'abîme où vont nous mener ces godillots !
PW
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Communiqué de presse du collectif héninois contre la privatisation de la Poste
28/09/2009 16:03
Pour cette rentrée, le gouvernement poursuit son offensive pour faire payer la crise au monde du travail. Parmi ces attaques, il a programmé la privatisation de La Poste. Comme à EDF-GDF, à France Telecom, ce sont encore les salariés et les usagers qui vont payer la note !
Pour permettre à la population de donner son avis sur la privatisation de La Poste, le collectif national contre la privatisation de la Poste, qui réunit des dizaines d’organisations, de syndicats et de partis politiques, organise un référendum populaire du 28 septembre au 3 octobre.
A Hénin-Beaumont, les organisations membres du collectif national, Debout la République, le MJS, le MRC, le NPA, le PCF, le PG, le PRG, SUD Santé-Sociaux et les Verts ont décidé d’organiser ce vote populaire. Elles informent les habitants d’Hénin-Beaumont et des villes alentours, que leurs militants tiendront des bureaux de vote aux endroits suivants :
- au local syndical Sud-Solidaires de l’IME d’Hénin-Beaumont, le 29 septembre - sur le marché d’Hénin-Beaumont le vendredi 2 octobre au matin - devant les deux bureaux de Poste d’Hénin le samedi 3 octobre au matin - à la mairie d’Hénin-Beaumont le samedi 3 octobre
Elles invitent les habitants d’Hénin-Beaumont et d’ailleurs, à venir nombreux pour dire non à la privatisation de la Poste !
Premiers signataires : Debout la République, MJS, MRC, NPA, PCF, PG, PRG, SUD Santé-Sociaux, les Verts.
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Oui à nos services publics
28/09/2009 15:57
Alors que le destin de La Poste semble calqué sur celui de GDF, et que malgré les promesses, un changement de statut annonce toujours une privatisation, DLR lance une campagne militante (avec un tract à télécharger) afin de conserver le statut 100% public de La Poste.
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